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ETATS GÉNÉRAUX Les EGalim laissent les filières en plan

« Moi, les chartes, je prends ça très au sérieux »,a lancé Edouard Philippe le 21 décembre.R. FOURREAUX

Le Premier ministre a clos les EGalim. Sur de nombreux sujets, les plans de filière devront prendre le relai.

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Derrière les applaudissements, nourris tout au long de cette journée du 21 décembre de clôture des EGalim, l'auditoire est resté sur sa faim, tant les annonces étaient là, mais pas leurs traductions concrètes. Certains ne manquaient pas de parler d'amateurisme.

Ce n'est que le début

Devant tant de flou artistique, le discours final du Premier ministre était attendu. Il a tenté de rassurer sur les négociations commerciales en annonçant qu'il sera fait « un point très précis en janvier » pour « en tirer les conséquences sur les contrôles à effectuer ». Et de confirmer que « ce sont les producteurs et les organisations qui rédigeront les termes des contrats ». Les mesures mises en oeuvre en 2018 dans une ordonnance à venir tiendront compte de l'avancement des plans de filière, dont certains sont à améliorer. Autres chantiers législatifs, le bio (15 % de la SAU en 2022), la lutte contre le gaspillage alimentaire ou encore les phytos (lire ci-dessous). « Ces Etats généraux ne sont pas un aboutissement, ils sont un commencement », a rappelé Edouard Philippe. « Les plans de filière, élaborés pour construire une ambition collective et une montée en gamme, signent le début d'un chemin sur les cinq prochaines années », avait avancé le ministre de l'Agriculture laveille au congrès deCoop de France.

R. F.

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